Écailles printanières
Mars, au delà d'une planète aux couleurs chatoyantes qui nous évoquent la chaleur, c'est aussi le mois de l'année où cette fameuse chaleur fait son grand retour dans notre atmosphère. Le soleil resplendit et c'est avec joie qu'il nous offre le printemps !
Allez je ne vais pas vous mentir, moi ce qui m'a fait du bien au printemps, c'est le retour des écailleux (comprenez "reptiles").
Le Lézard des murailles est le plus commun par ici, mais lui, on le voit toute l'année à la faveur de quelques rayons de soleil bien placés.
Parlons un peu des grands absents de la morte saison ! Le Lézard vert occidental par exemple, un peu notre Iguane lyonnais car si vous descendez dans le Sud de notre douce France, vous trouverez un monstre bien plus gros. Peut-être vous le présenterai-je d'ici peu?
Au delà des lézards, il est vrai que le mois de mars reste éternellement le symbole du réveil de mon petit trésor à moi, la Vipère aspic ! Ainsi, cette année, l'inexorable quête du Lynx a occupé mes weekend jadis dédiés à la recherche de la première vipère de l'année ! Il m'aura fallu attendre le 18 mars...
Je vous laisse vous exercer un peu, les deux reptiles évoqués précédemment sont présents sur cette photo !
Si je n'avais pas peur d'en faire trop, je vous en écrirai de belles lignes, peut-être même quelques poésies bien inspirées. Mais je fais confiance au charme naturel de ce magnifique ophidien pour vous convaincre de sa beauté fatale.
Moi en tous cas, et comme le dirai Pascal Obispo (oui, chacun ses références), je suis tombé pour elle (padapa padapapa) !
Et puis je parle beaucoup des animaux mais je vous assure que je suis également sensible au charme des plantes. La preuve, j'ai même photographié une Jonquille (Narcisse jaune si vous préférez) ! Je vous invite par ailleurs à NE PAS les cueillir...
Une sortie nature au printemps sans surprise, ce ne serait pas amusant non?
Je dois bien avouer, il me faut habituellement plusieurs jours ou semaines après ma première Vipère pour apercevoir ma première Couleuvre verte et jaune. Alors que dire quand, en ce 18 mars, la nature m'en offre deux?
Les mots me manquent pour terminer brillamment cet article puisque le seul sentiment qui me soit venu après cette journée fut un profond soulagement mêlé à une joie intense. Bientôt les oiseaux migrateurs, j'ai hâte !
